Ses gestes semblaient emprunts d’une maladresse immature, comme lesté des kilos superflus de l’adolescence. Un corps tétanisé, rigide.
Une lueur de panique dans ses yeux. Animal pris au piège.
Impassible devant une telle agonie, j’oscillais entre le plaisir pervers et la pitié pathétique.
Du pouvoir de délivrance, j’abusais. De celui de vengeance, je jubilais.
Lutte de regards et de niveau de basses dans la voix.
Duel de port de tête, de couleur de carnation, et de régulation de température intérieure.
J’aurais voulu l’habiter quelques secondes pour le remettre sur pied. Ou éviter qu’il ne s‘effondre.